Borat approche...
Le point sur les dernières informations sur ce qui promet d'être LE film du mois de novembre.
Après avoir exercé plusieurs métiers (glacier, chasseur de Tsiganes, informaticien), Borat est devenu une star de la télé kazakhe.
Il y a un an, le ministre de l'Information l'a envoyé aux États-Unis pour récolter un maximum d'informations sur cette nation vénérée, ce modèle indépassable, ce grandiose « pays de la démocratie et du porno ».
Le film détaille le périple qui mène Borat de New York en Californie.
Toutes les scènes sont réelles et n'ont fait l'objet que d'une seule prise.
Borat, dans un anglais approximatif, s'adresse à un vendeur de voitures :
— « Il me faudrait un aimant à gonzesses. »
— « Bien, dit le vendeur, il vous faut un Hummer. »
Borat : « Dites, si je percute un Gitan avec ce Hummer, je le tue ? »
Réponse : « Ça dépend de la vitesse... »
En Allemagne, une organisation de défense des Tziganes a déposé deux plaintes pour incitation à la haine raciale par contre Sacha Baron Cohen, et contre le studio hollywoodien 20th Century Fox. Les chaînes de télévision qui ont diffusé la bande-annonce sont également visées.
Les réactions du ministre des Affaires étrangères du Kazakhstan Tokaïev : « À part le nom du Kazakhstan et notre drapeau, le film n'a rien à voir avec nous. J'espère que les spectateurs ne se moqueront pas de nous, mais qu'il suscitera leur intérêt à venir ici pour apprendre à connaître le vrai Kazakhstan ». (sic...)
Le long-métrage ne sera pas diffusé au Kazakhstan. « Notre peuple ne mérite pas cela », a expliqué le ministre, ajoutant que « pour moi, le bruit fait autour du film reste un mystère. Ce film est très xénophobe ».
Le vice-ministre des Affaires étrangères a quant à lui déclaré : « j'aimerais inviter Borat dans notre pays. Ici il pourra faire de nombreuses découvertes : les femmes non seulement peuvent s'assoir à l'intérieur des bus, mais elles conduisent leurs propres voitures, notre vin est fait à partir de raisins et les juifs vont librement à la synagogue ».
Lors d'un rodéo dans un stade de Virginie, Borat prend le micro et entame l'hymne national du Kazakhstan (« Pays de potassium et de prostituées »...) sur l'air de l'hymne américain. Le public tremble de colère. Une fois la scène finie, un groupe d'hommes furieux a encerclé, à cheval, le camion de l'équipe de tournage, en jurant de les pendre...
Plusieurs fois, l'équipe a eu maille à partir avec la police. La productrice, l'administrateur de production et le premier assistant-réalisateur ont fini en prison.
Sacha Baron Cohen a échappé deux fois aux policiers. Durant ces confrontations, l'acteur restait Borat : il parlait mal anglais, expliquait sa mission kazakhe et proposait sa sœur, « classée 15e des prostituées du Kazakhstan », en échange de sa liberté.
Dans d'autres scènes du film, Borat achète un ours et décide de kidnapper Pamela Anderson...
Le film est sorti le 1er novembre aux US et A. 26 millions de dollars en un week-end pour 18 millions de budget. Il y aura donc une suite...
L'article complet dont sont tirés ces extraits