Améliorations (quelques...)

bienquela
Ma santé s'améliore un peu. Mon poids est repassé sous la barre des quatre-vingts kilos pour la première depuis je ne sais plus quand. Enfin, mais avec neuf kilos de moins, déjà on se sent mieux (et on se sent moins, en tout cas, moins fort). Je rentre de nouveau dans du 40 et mon ventre ne passe plus par dessus ma ceinture. Par contre, mes vestes trouvent drôles mes nouvelles épaules de déménageurs.
Laugh
Mardi, j'ai dépassé une petite vieille qui marchait sur le trottoir avec sa canne. Je ne peux vous décrire mon sentiment de satisfaction. Lorsqu'on se traîne comme un escargot, on a les ambitions qu'on peut en fonction de ses moyens. Je deviens un champion de la « planche à kiné ». Je m'entraîne souvent. J'ose même monter sur mon skateboard pour travailler la mobilité latérale de ma cheville (je vous rassure, j'ai retiré les roulettes...). En fait, j'ai surtout mal quand je marche (et quand je débraye dans les bouchons).
Je suis sorti en voiture. Les Parisiens conduisent encore plus mal qu'avant (l'approche des élections ?) Il est toujours impossible de stationner. Je me suis garé dans un trou de souris pour m'arrêter devant ma destination. Les chaussures de ville me sont plus inconfortables que des chaussures de ski. Vous imaginez. Lorsque j'ai repris ma voiture, un anglais ivre urinait sur les roues comme un chien...
Sur le pas des entreprises, les femmes fument sur les trottoirs sous la pluie, accros au point de se cailler pour tirer sur un clope.
C'est déjà très long de retrouver ses moyens physiques, je m'aperçois qu'il va en plus falloir que je me réhabitue à revivre avec des gens. J'appréhende de reprendre le métro, déjà que le bus...

Minuit : je reviens de chez Georges avec Bertrand (un spot du VIe) pour un petit dîner impromptu. Miracle, it's alive ! Après deux bouteilles de Saint-Amour derrière la cravate, je marche sans boiter ! Dommage que ce cru du Beaujolais soit déjà béatitifié, sinon, il faudrait le faire d'urgence. C'est encore plus fort que la maladie de Parkinson de la soeur Marie-Simon.J'en profite au passage pour excuser les alcooliques. Lorsqu'on a des problèmes et qu'on picole, les douleurs s'évaporent avec l'alcool... Il fallait le dire, c'est fait !

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