Déforestation en Tasmanie et en Amazonie

Les arbres de Tasmanie comptent parmi les « plus grands et les plus âgés de la planète ».
« Chaque jour, l'équivalent de 44 terrains de football disparaît en fumée », affirment Les Amis de la Terre, le Fonds mondial pour la nature (WWF), Greenpeace et Goodplanet.
Dans le même temps, Il ne resterait plus que 23% de forêt vierge dans une vaste zone de l'Amazonie brésilienne.

Le terrain de foot est la nouvelle norme de mesure de la destruction de forêt. C'est sans doute pour que les beaufs comprennent ce que ça représente. Moi, ça ne me parle pas trop, puisque je ne suis pas retourné sur un terrain de foot depuis mes 6 ans.


vaenguyane
Les arbres géants sont abattus, les souches sont brûlées avec du napalm largué par hélicoptère. Une fois le sol nettoyé, des arbres exotiques à croissance rapide sont replantés.
Pour empêcher les animaux de manger les jeunes plants, un poison neurotoxique est répandu, contribuant à la destruction d'espèces menacées comme le diable de Tasmanie.
Ces arbres sont ensuite utilisés pour faire du papier pour les Japonais (mais pas du papier WC, ils n'en utilisent pas...).

Ces gens cumulent : après les thons, les cornes de Rhinocéros, les baleines, les Hollandaises, la forêt... Quels prédateurs pour notre pauvre planète !



Il ne resterait plus que 23 % de forêt vierge dans une vaste zone de l'Amazonie brésilienne, à cheval sur les États du Para et du Maranhao ont alerté des scientifiques.
Cette zone de 243.000 km2 et 5,8 millions d'habitants a commencé à être exploitée au XIXe siècle, mais la taille du bois et la création de pâturages pour l'élevage se sont accélérées dans les années 1960 avec l'ouverture de routes comme celle reliant Belem à Brasília et Sao Luiz do Maranhao à Belem.
Le taux de destruction est le pire après celui de la Forêt atlantique, la végétation qui recouvrait toute la côte brésilienne et dont il ne reste aujourd'hui que 7 %.
Il s'agit d'une « alerte » pour que d'autres zones, spécialement celles exposées aux activités économiques intenses, n'arrivent pas à ce stade de destruction, ont souligné les scientifiques.

Trente espèces de plantes et d'animaux qui n'existent que dans cette région sont menacées de disparition.

Entre août 2003 et août 2004, 26 130 km2 ont littéralement été rayés de la carte. Le taux de déboisement correspond à « l'équivalent de six terrains de football par minute ». Quelle forme !

Ayons une pensée émue pour le « poumon de la planète » lorsque l'on s'achète un salon en acajou...
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