Chasseurs...
23/10/2006 17:28 Filed in: Ecologie
Et pas seulement dans nos contrées... Les espagnols, les russes et les islandais s'illustrent ces jours-ci...
La chasse à l'ours bourré : c'est la nouvelle pratique de chasse au gros inaugurée le roi d'Espagne Juan Carlos en Russie.
Juan Carlos a abattu l'ours Mitrofan, un animal apprivoisé, « gai et gentil » qui, pour être bien sûr qu'il ne louperait pas son coup, avait été préalablement saoulé à la vodka mélangée de miel, a trahi un responsable des services de la chasse de la région de Vologda, au nord-est de Moscou, où le roi d'Espagne a séjourné.
« L'ours a été mis dans une cage et transporté jusqu'au lieu de chasse. » « L'animal ivre fut une proie facile », a dénoncé ce responsable, indiquant que ce genre de « clownerie sanglante » a déjà été plusieurs fois organisé pour différents hôtes de marque.
Compagnon occasionnel de chasse de Vladimir Poutine, Juan Carlos avait déjà fait scandale en Roumanie, en 2004, pour y avoir tué cinq ours et deux sangliers d'affilée.
L'Islande a repris la chasse commerciale à la baleine malgré une interdiction internationale.
Elle rejoint la Norvège, seul pays qui pratiquait déjà la chasse commerciale, et le Japon, qui affirme pour sa part se livrer à cette chasse « au nom de la science », ce qu'autorise la Commission baleinière internationale (CBI).
Cette décision est intervenue près de quatre mois après une résolution de la CBI jugeant que le moratoire sur la chasse commerciale à la baleine, entré en vigueur en 1986, n'était « plus nécessaire ». Le gouvernement islandais avait décidé d'arrêter la chasse commerciale et scientifique en 1990, mais, depuis 2003, il suivait un « programme scientifique » de chasse à la baleine.
La chasse commerciale sera limitée à quelques dizaines de prises par an.
De quoi en terminer définitivement avec un animal gênant pour l'homme et qui pullule dans les océans ?
Un ex-trappeur américain à l'affût du loup du Mercantour
Comment piéger un loup, sans le blesser pour lui poser un GPS Tom-Tom (on s'amuse comme on peut...) ? Carter Niemeyer, l'homme qui a réintroduit le loup dans le parc du Yellowstone, va tenter de l'enseigner dans le parc du Mercantour.
Objectif :
Étudier l'impact du retour du loup sur les ongulés sauvages (non, ce n'est pas cochon... il s'agit des cerfs, chamois, mouflons et chevreuils).
Les chasseurs redoutent que les loups déciment les populations d'ongulés (qui constituent 80 % de leur régime alimentaire annuel des loups et 100 % des cibles des gros c... de chasseurs). « En 1979, à la création du parc du Mercantour, il y avait un millier de chamois, ils sont 10 000 aujourd'hui. Quel sera l'impact du loup sur eux ? Ou sur les mouflons, introduits dans le Mercantour en provenance de Corse ? »
L'expérience :
Capturer une quarantaine d'ongulés, les équiper de colliers VHS permettant de les localiser. « En suivant les proies, on va pouvoir étudier leur taux de survie et leur comportement ».
Piéger trois loups qui seront équipés de colliers GPS. « En corrélant leurs déplacements avec ceux des proies, on va pouvoir arriver très vite auprès des carcasses, avant d'autres animaux ».
Autre objectif :
Savoir si le loup est sélectif avec ses proies, s'il s'attaque plutôt aux moins bien portantes comme cela a été observé au Yellowstone.
Pour capturer ses loups, le trappeur utilisera un piège à lacet prenant l'animal à la patte. On lui souhaite bon courage !
Juan Carlos a abattu l'ours Mitrofan, un animal apprivoisé, « gai et gentil » qui, pour être bien sûr qu'il ne louperait pas son coup, avait été préalablement saoulé à la vodka mélangée de miel, a trahi un responsable des services de la chasse de la région de Vologda, au nord-est de Moscou, où le roi d'Espagne a séjourné.
« L'ours a été mis dans une cage et transporté jusqu'au lieu de chasse. » « L'animal ivre fut une proie facile », a dénoncé ce responsable, indiquant que ce genre de « clownerie sanglante » a déjà été plusieurs fois organisé pour différents hôtes de marque.
Compagnon occasionnel de chasse de Vladimir Poutine, Juan Carlos avait déjà fait scandale en Roumanie, en 2004, pour y avoir tué cinq ours et deux sangliers d'affilée.
L'Islande a repris la chasse commerciale à la baleine malgré une interdiction internationale.
Elle rejoint la Norvège, seul pays qui pratiquait déjà la chasse commerciale, et le Japon, qui affirme pour sa part se livrer à cette chasse « au nom de la science », ce qu'autorise la Commission baleinière internationale (CBI).
Cette décision est intervenue près de quatre mois après une résolution de la CBI jugeant que le moratoire sur la chasse commerciale à la baleine, entré en vigueur en 1986, n'était « plus nécessaire ». Le gouvernement islandais avait décidé d'arrêter la chasse commerciale et scientifique en 1990, mais, depuis 2003, il suivait un « programme scientifique » de chasse à la baleine.
La chasse commerciale sera limitée à quelques dizaines de prises par an.
De quoi en terminer définitivement avec un animal gênant pour l'homme et qui pullule dans les océans ?
Un ex-trappeur américain à l'affût du loup du Mercantour
Comment piéger un loup, sans le blesser pour lui poser un GPS Tom-Tom (on s'amuse comme on peut...) ? Carter Niemeyer, l'homme qui a réintroduit le loup dans le parc du Yellowstone, va tenter de l'enseigner dans le parc du Mercantour.
Objectif :
Étudier l'impact du retour du loup sur les ongulés sauvages (non, ce n'est pas cochon... il s'agit des cerfs, chamois, mouflons et chevreuils).
Les chasseurs redoutent que les loups déciment les populations d'ongulés (qui constituent 80 % de leur régime alimentaire annuel des loups et 100 % des cibles des gros c... de chasseurs). « En 1979, à la création du parc du Mercantour, il y avait un millier de chamois, ils sont 10 000 aujourd'hui. Quel sera l'impact du loup sur eux ? Ou sur les mouflons, introduits dans le Mercantour en provenance de Corse ? »
L'expérience :
Capturer une quarantaine d'ongulés, les équiper de colliers VHS permettant de les localiser. « En suivant les proies, on va pouvoir étudier leur taux de survie et leur comportement ».
Piéger trois loups qui seront équipés de colliers GPS. « En corrélant leurs déplacements avec ceux des proies, on va pouvoir arriver très vite auprès des carcasses, avant d'autres animaux ».
Autre objectif :
Savoir si le loup est sélectif avec ses proies, s'il s'attaque plutôt aux moins bien portantes comme cela a été observé au Yellowstone.
Pour capturer ses loups, le trappeur utilisera un piège à lacet prenant l'animal à la patte. On lui souhaite bon courage !
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