Chaud dans les maillots...

Le bassin méditerranéen et les régions alpines seront les zones les plus affectées, sur le continent européen, par un réchauffement climatique au XXIe siècle, selon une étude internationale publiée jeudi aux États-Unis.
Si c'est les Américains qui le disent... Doivent trouver qu'il ne fait pas assez chaud lorsqu'ils vont au Festival de Cannes...

Ce rapport paru dans la revue américaine Science datée du 28 octobre, est le modèle informatique le plus détaillé à ce jour de l'impact sur l'environnement et les populations du réchauffement climatique en Europe occidentale d'ici à 2080.

Alors moi je dis, arrêtons de sortir des rapports tous les trois sur le même sujet, c'est bon. Faudrait peut-être commencer à mettre en application certains trucs.

« De toutes les régions européennes, le bassin méditerranéen paraît être le plus vulnérable à un réchauffement global du climat », alors que la montée des températures et la diminution des précipitations entraîneront des pénuries d'eau, indique les auteurs de ce document.
"Les conséquences seront des sécheresses, des incendies de forêt, un déplacement des variétés traditionnelles d'arbres vers le nord et la perte de terres agricoles », ajoutent-ils.
Selon leur scénario, de 14 à 38 % de la population de la Méditerranée vivra dans des zones où il y aura des pénuries d'eau.
« Ces pénuries seront probablement aggravées dans cette région par l'irrigation et le tourisme ", relève l'étude.

Bon, c'est grave, mais de toute façon, on crevait déjà de chaud sur la côte... Faudra juste s'habituer à boire le RICARD™ sans eau...

Plus grave, pour le sport qui nous intéresse, la glisse sur la neige blanche et poudreuse c'est que le réchauffement du climat va également modifier l'enneigement dans les Alpes.
Selon cette étude, il neigera en hiver le plus souvent à partir de 1.500 à 1.700 mètre dans les prochaines décennies contre environ 1.300 mètre aujourd'hui.
Dans les Alpes suisses, par exemple, les superficies skiables devraient ainsi être réduites de 85 % actuellement à 63 %, estiment ces chercheurs.
L'étude, qui porte sur 15 pays de l'Union européenne ainsi que sur la Suisse et la Norvège qui n'en est pas membres, prévoit une hausse des températures moyennes de 2,1 à 4,4 degrés celsius d'ici à 2080.
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