Super chaud !
09/06/2005 17:30 Filed in: Ecologie
Une nouvelle étude pas gaie sur le climat futur
L'Institut Pierre-Simon-Laplace (IPSL) et le Centre national de recherche de Météo France ont rendu publique une étude sur le climat futur réalisée à l'aide de modèles et d'ordinateurs différents.
En tenant compte dans les modèles de simulation les mécanismes susceptibles de diminuer la réaction du climat (nuages, aérosols, glaces de mer, cycle hydrologique, rivières...) le résultat des ordinateurs reste alarmant.
Avec une concentration de 800 ppm (parties par million) de CO2 dans l'air contre 380 aujourd'hui et 290 avant la révolution industrielle, la température moyenne de la basse atmosphère grimpe de 4°C en 2100 par rapport à aujourd'hui.
Avec des pointes au-delà de 10°C en Arctique, provoquant la fonte de la banquise ou un réchauffement de 3 à 4 °C en France.
Même en réduisant les émissions de gaz à effet de serre par trois d'ici à 2100, le niveau des océans montera ensuite mécaniquement de 40 cm chaque siècle.
Ce changement ferait de la canicule de 2003 un été « normal ».
D'après le directeur de la recherche à Météo France, faute de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les réactions du système Terre-océan risquent d'être brutales et imprévisibles. Le stade où les glaciers ne sont plus à l'équilibre est déjà atteint. Avec un réchauffement marqué, il y a de fortes chances pour qu'ils disparaissent.
Le scénario optimiste limitant la concentration à 550 ppm en 2100, ce qui suppose des politiques restreignant l'usage des combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz) provoque de gros changements, de l'ordre de 2 °C en moyenne planétaire.
Plusieurs scénarios portant sur l'avenir ont pris en compte la stabilisation des concentrations de gaz à effet de serre et leur impact à très long terme (stabilisation prévue par le protocole de Kyoto qui n'est respecté par personne).
Si on arrêtait de produire du CO2 aujourd'hui, pour le maintenir au niveau de 2000, dans cent ans, le CO2 atmosphérique décroîtrait de 1 ppm/an, puis il se produirait un rééquilibrage avec l'océan, explique le responsable de la modélisation du climat à l'IPSL.
Mais en raison des capacités limitées de l'océan, en l'an 3000, il resterait encore 20 % de ce qui aura été émis en 2000.
En tenant compte dans les modèles de simulation les mécanismes susceptibles de diminuer la réaction du climat (nuages, aérosols, glaces de mer, cycle hydrologique, rivières...) le résultat des ordinateurs reste alarmant.
Avec une concentration de 800 ppm (parties par million) de CO2 dans l'air contre 380 aujourd'hui et 290 avant la révolution industrielle, la température moyenne de la basse atmosphère grimpe de 4°C en 2100 par rapport à aujourd'hui.
Avec des pointes au-delà de 10°C en Arctique, provoquant la fonte de la banquise ou un réchauffement de 3 à 4 °C en France.
Même en réduisant les émissions de gaz à effet de serre par trois d'ici à 2100, le niveau des océans montera ensuite mécaniquement de 40 cm chaque siècle.
Ce changement ferait de la canicule de 2003 un été « normal ».
D'après le directeur de la recherche à Météo France, faute de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les réactions du système Terre-océan risquent d'être brutales et imprévisibles. Le stade où les glaciers ne sont plus à l'équilibre est déjà atteint. Avec un réchauffement marqué, il y a de fortes chances pour qu'ils disparaissent.
Le scénario optimiste limitant la concentration à 550 ppm en 2100, ce qui suppose des politiques restreignant l'usage des combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz) provoque de gros changements, de l'ordre de 2 °C en moyenne planétaire.
Plusieurs scénarios portant sur l'avenir ont pris en compte la stabilisation des concentrations de gaz à effet de serre et leur impact à très long terme (stabilisation prévue par le protocole de Kyoto qui n'est respecté par personne).
Si on arrêtait de produire du CO2 aujourd'hui, pour le maintenir au niveau de 2000, dans cent ans, le CO2 atmosphérique décroîtrait de 1 ppm/an, puis il se produirait un rééquilibrage avec l'océan, explique le responsable de la modélisation du climat à l'IPSL.
Mais en raison des capacités limitées de l'océan, en l'an 3000, il resterait encore 20 % de ce qui aura été émis en 2000.
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