Contrôle technique

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Dès potron-minet, je me suis rendu à la convocation du praticien-conseil de la CPAM pour lui montrer mes cicatrices...
Cet événement m'a obligé à sortir de mon « antre » malgré un temps à ne pas mettre un chien boiteux dehors. En pénétrant les lieux, j'ai compris pourquoi cela s'appelait « ça » la Sécurité sociale... Le bâtiment, vétuste, viendrait juste d'être rénové...
À l'accueil, on reconnaît tout de suite les habitués : ceux qui vous « grattent » pour prendre un ticket, ceux qui déposent leurs feuilles de soins pour économiser un timbre...
Et les « vrais malades », ceux qui sont contrôlés. Une pauvre jeune femme qui passait après moi marchait avec la même béquille que la mienne, souffrait d'une sclérose en plaques...
Une fois encore, ce genre de chose remet les idées en place : je guérirai (un peu). Pas elle.
La médecin, une blonde pas pulpeuse, me reçoit. Elle verrouille la porte du cabinet derrière moi (?) J'ai peur un instant, mais rien ne m'arrivera.
Le contrôle est une simple formalité vite expédiée. Pour elle, mon arrêt est justifié (tu m'étonnes !) Lorsqu'on lit mon compte-rendu d'opération, on vomit, alors quand on jette un oeil aux radios...
Elle a quand même tenu à sentir mon pied (heureusement, j'avais pris une douche ce matin bien que nous soyons un jour pair...) Cela a dû lui faire drôle d'ausculter quelqu'un de propre...
Prochaine étape, l'extraction de la vis... Une autre histoire.
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